Puget-Rostang
Ce petit village du bout du monde, avec ses ruelles étroites et ses maisons blotties les unes contre les autres, a su garder un aspect médiéval. Le village bâti en fer à cheval autour de son donjon était fortifié. Ses portes encore conservées en témoignent. Les façades juxtaposées forment des bandeaux continus qui constituaient une véritable enceinte. Le relief accidenté procure à l'ensemble une configuration en gradins assurant à chaque bâtiment un ensoleillement suffisant. Vous y découvrirez l'Ecomusée du Pays de la Roudoule qui vous contera l'histoire mouvementée de cette magnifique vallée. En bordure de la Mairola, le sentier de découverte Sainte Catherine vous relate l'action de l'homme sur le paysage et l'histoire du reboisement.
A voir :
- Donjon et vestiges des fortications
- Auge de la Dîme
- la Pierre Gravée
- Maison Seigneuriale
- Eglise de Sainte Trinité (Oeuvre de Jean André)
- Chapelle St Julien
- Maison de l'Ecomusée
- Sentier de découverte Sainte-Catherine
- Vestige du Castellaras du Cimaillon







Auvare
Au pied des contreforts du Dôme de Barrot, Auvare est un nid d'aigle imprenable qui a gardé toute sa rusticité. Granges, passages voûtés et ruelles étroites composent ce village, point de départ de nombreuses randonnées (Col de la Mairola 1286 m), Col de Pra (1542 m) et le dôme de Barrot (2137 m). Il domine des clues étroites et profondes. Auvare bénéficia d'une position stratégique, le village commandait en effet la route de Beuil.Le village perché, adossé à un éperon rocheux, se distingue des autres groupements urbains de la vallée par son absence d'ordre interne. Cette caractéristique particulière est due à la très forte inclinaison du terrain sur lequel s'est implanté ce village et qui n'a pas permis le développement de l'habitat linéaire typique de la vallée.
Les rues principales en escaliers ont induit une variation du type d'habitat. L'accès ne se fait pas, ici, par le haut mais par les côtés. De plus l'on observera la quasi-inexistence des "galetas" (séchoirs) dans le village.La forte pente, qui donne à Auvare son image particulière de village plaqué à la montagne, fut la cause de l'effondrement de la partie basse du village.
A Voir :
- Eglise Saint-Pierre
- L'ancien fontaine
- L'aire de foulage à l'extérieur du village
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La Croix-sur-Roudoule
Du haut de son éperon rocheux, le village domine la vallée de la Roudoule. En contrebas, les ponts se succèdent : le pont médiéval, le pont muletier (1842) et le pont suspendu, synthèse des innovations de ce grand ingénieur du XIXe siècle : Ferdinand Arnodin. Du point haut du village, magnifique panorama sur le dôme de Barrot, le cirque de Léouvé et juste aux pieds, les jardins en terrasses. Au hameau de Léouvé, dans cet extraordinaire vallon de schistes ocre rouge, vous visiterez le musée du cuivre relatant l'exploitation de la mine du Cerisier (1860-1886). Vous pourrez ensuite continuer cette jolie petite route pour prendre à pied l'ancien chemin muletier du col de Roua. En redescendant n'oubliez pas l'incontournable hameau d'Amarines.
A voir :
- Maison Seigneuriale des Corporandy D'Auvare
- Eglise saint-Michel (milieu XIIIe s. - XVIe siècle)
- Chapelle Notre-Dame du Rosaire (XVIIe siècle)
- Musée du Cuivre (hameau de Léouvé)
- Vestiges des Mines de cuivre (demi-haut-Fourneau et barrage de la mine)
- La voie pavée du Col de Roua
- Le Hameau d'Amarines
Saint-Léger
Le village est dominé par le Saint Honorat, 2500 m, situé de l'autre côté du fleuve Var. Par contraste avec les autres villages de la Roudoule, maisons serrées les unes aux autres, situées sur des rochers pour se défendre, le village de Saint-Léger, sur l'ancienne route de Daluis, s'est implanté dans un site très ouvert et n'a jamais eu de vocation défensive. L'habitat y est dispersé.
Ce bout du monde, dont l'entrée est jalousement gardée par le pont suspendu, protégea durant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreuses familles juives. L'Etat d'Israël décerna à son Maire Zoé David, la médaille des justes, reconnaissant son action et celle d'un village tout entier.
A voir :
- Le pont suspendu
- La stèle du Jubilé de 1875
- L'Escolo (musée)
- Eglise saint-Jacques
- saint-Jacques à L'écharpe Tricolore
- La fontaine du Téron






Puget-Théniers
Puget-Théniers fut une ville carrefour à la limite entre la France et la Savoie. Au fil du parcours dans la vieille ville, cette ancienne viguerie nous livre ses trésors du Moyen-âge et de la Renaissance. Partant de la gare du train des Pignes et passant au pied de la statue "l'Action enchaînée" (A. Maillol), on chemine jusqu'à l’église paroissiale N.D. de l’Assomption. Elle abrite deux chefs d’œuvres du début de la Renaissance : le retable du Notre-Dame du Bon Secours, attribué à Antoine Ronzen et le retable sculpté de la Passion attribué à Matthieu d’Anvers. Les fresques de l'ancienne salle de délibération du Conseil municipal puis les traces des anciens remparts nous mènent ensuite au pont de la Roudoule pour gagner le bourg. L’itinéraire nous conduit du quartier de la "juiverie" à l'ancien couvent des Augustins avant de parcourir les rues Papon et Viborel. Dans la partie haute du village, on flâne ensuite dans le quartier de la Coste puis on aperçoit non loin la façade de l'ancien tribunal d'instance, quelques maisons médiévales et une porte fortifiée. De là on peut observer le site du château démantelé. L’itinéraire est ponctué par l'observation des linteaux et encadrements de porte, gravures, blason, dates et bas reliefs…
Un guide de découverte est disponible au bureau d'information touristique de galerie des Augustins (rue Papon)
A voir :
- La ville médiévale
- L'église Notre-Dame de l'Assomption
- Le retable de la Passion, attribué à Matthieu d'Anvers
- Le retable de Notre-Dame du Bon-Secours
- La chapelle des Pénitents