Solange Languillaire

Solange LANGUILLAIRE

Aquarelles réalisées de 1999 à 2014

Chapelle Saint-Antoine-l’Ermite aux Tourrès - aquarelle

Située au pied du village sur un carrefour de routes, jadis muletières aujourd'hui en partie carrossable, reliant Villeneuve à Barels et à Bouchanières, Guillaumes et Saint-Etienne de Tinée, cettte chapelle regroupe, depuis le XIXème siècle, des cultes anciens, notamment celui de Saint-Macaire dont la chapelle citée encore en 1753 et 1785 a disparu au cours du XIXe siècle. En 1753, la visite pastorale précisait que le bâtiment était "tout neuf". Très délabré en 1996, bien que sa toiture ait été refaite dix plus tôt, le conseil municipal décide sa transformation en atelier de charpentier; une dalle de béton fut coulée au sol, toute trace de mobilier disparut dont l'autel du chevet, une porte vitrée décentrée fut ouverte dans le chevet.
Luc Thévenon, Inventaire des édifices religieux du canton de Guillaumes. Conseil général des A.M., 2001

Ruines de l’église Saint-Jean-Baptiste aux Tourrès Construction 1641.

C'est dès 1708 que cette église Saint-Jean-Baptiste est érigée en paroissiale, pour une paroisse démembrée de Châteauneuf et regroupant les hameau de Tourrès, Saint-Roch, La Spalus et la Gardivole qui possèdent chacun une chapelle dont seule celle de Saint-Roch a aujourd'hui disparu.L'acte d'érection précise que leurs habitants doivent entretetenir cette paroissiale, la fournir en vases sacrés, ornements et linges et payer le desservant. En 1753, l'évêque la trouve pourvue de tout le nécessaire. Au début du XIXème siècle la réduction de la population et l'éloignement du village principal y fait reporter les fonctions de succursale sur la chapelle Sainte-Anne. Cependant, des enchères des 8 et 20 juillet 1840 concernent pour un montant de  729 livres des travaux aux églises St Jean-Baptiste et Sainte-Anne et au presbytère des Tourrès. Mais après 1850, abandonnée, l'église Saint-Jean-Baptiste va se délabrer puis tomber en ruines. On retiendra d'autre part le vocable, la présence d'un cimetière ; la tradition voudrait que les Tourrès soit un habitat antérieur à Châteauneuf, pour envisager de voir sur ce site la présence d'une première paroissiale. Ce fut en tous cas par la taille le deuxième édifice religieux de l'actuelle commune.
Luc Thévenon

La niche de la chapelle

Ruines de l’église Saint-Jean-Baptiste aux Tourrès - 11 aquarelles

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