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Coupe couvent des Augustins, 19e siècle. Fonds Alexandre Barety.

Blason et mitre figurant dans la façade du couvent des Augustins.

Le couvent de l’ordre mendiant des Augustins est fondé dans la ville à la fin du XIIIe siècle. Il semble avoir été remanié au XVIe siècle et sa chapelle conventuelle accueille vers 1525 les retables attribués à Antoine Ronzen et à Matthieu d’Anvers aujourd’hui dans l’église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption.

Plan du couvent des Augustins, 19e siècle. Fonds Alexandre Barety.

Les conflits récurrents entre les Augustins et le clergé de la paroisse au sujet des enterrements, des messes et des rentes qu’ils génèrent, tout autant que le dérèglement des mœurs monacales, provoquent la fermeture du couvent le 15 mai 1783. L’évêque de Glandèves procède alors à la répartition des biens entre le séminaire et l’hôpital de la ville mais en 1793, l’ensemble est déclaré bien national et mis en vente. Les jardins et les vergers se vendent rapidement. Au nord, le prétoire accueille le tribunal de première instance mais les autres bâtiments conventuels ne trouvent pas acquéreur.

Relevé de la façade du couvent des Augustins, 19e siècle. Fonds Alexandre Barety.

En 1821, l’ingénieur sarde Romagnolo imagine en vain de modifier le couvent pour installer une brigade de carabiniers royaux, des services fiscaux, une école communale, des écuries... Mais la chapelle est scindée entre divers copropriétaires dont Alexandre Baréty qui établit un recueil de plans et sauvegarde sur la façade des éléments de blason, crosse et mitre abbatiale. Une partie des caves ouvertes sur la rue accueille alors une boulangerie avant de devenir en 2012 la Galerie des Augustins. Le four à pain a été restauré. Quand il ne fonctionne pas, il accueille des expositions temporaires.

Projet d'établissement d'un ensemble de locaux administratifs, par l'ingénieur Romagnolo, 1822. Fonds AD06 1FS363.