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Pendant plusieurs siècles, les Pugétois ont été privés de fontaine publique. La Roudoule avait comblé dans ses débordements la source de Font Gaillarde qui alimentait une fontaine rue Viborel. En 1832, plusieurs jeunes gens se lancent à sa recherche et la redécouvrent après plusieurs jours de travail pénible et assidu. Une souscription volontaire réunit 2 000 livres et plusieurs Pugétois se proposent pour des journées de travail. Les plans et la direction des travaux sont confiés au maître maçon Joseph Peÿron. On choisit la place « neuve » pour une fontaine prolongée d’un lavoir disparu aujourd’hui. A l’angle de la rue de Verdun et de la rue Viborel, traversée par son canal d’alimentation, on implante la pitchouno fuont (« petite fontaine »).

La Roudoule voit rouge ! Prenant sa source 13 km plus haut, au pied du Dôme de Barrot, la Roudoule absorbe les ruissellements d’un vaste bassin versant au cœur des « roches rouges » lui donnant cette couleur si particulière par mauvais temps. D’un calme apparent aux beaux jours, la très tumultueuse Roudoule fut la cause de nombreuses catastrophes dans les rues de Puget. Ainsi, 78 personnes trouvèrent la mort lors d’une crue dévastatrice en octobre 1525.

Ajoutons que le quartier de Léouvé (commune de La Croix-sur-Roudoule) situé aux confins de cette vallée fut le théâtre d’une exploitation minière de cuivre jusqu’en 1866 faisant l’objet du petit musée « La maison de la mine »: https://www.roudoule.com/qui-sommes-nous/musee-du-cuivre.html